
Cet après-midi on est allé faire un tour au Centre d’art de Kamouraska. Pèlerinage annuel, dont on repart chaque année avec un coup de cœur.
J’ai retrouvé deux références à ces visites sur mon blogue: en 2018, et en 2021.
Cette fois, j’étais particulièrement curieux de voir ce que Marc-Antoine Phaneuf avait à proposer à partir de l’histoire de Kamouraska. Et je n’ai pas été déçu: de la fantaisie plausible en plein dans mon genre. Exemples:


Les œuvres d’Émilie Bernard nous ont aussi beaucoup plu. Et le travail de Maryse Goudreau nous a fait réfléchir.
Mais c’est un petit livre repéré par Ana à la boutique du Centre d’art qui aura été mon coup de coeur cette année: Vente de garage — huit objets ordinaires et histoires vraies, de Geneviève Thibault et Véronique Drouin. Il a été réalisé à la suite d’une exposition qu’on avait vue, au même endroit, en 2020.
Le concept du livre aussi simple qu’original, il est superbement bien réalisé… et je m’y retrouve beaucoup.



Ça m’a fait penser à ma série de textes autour de la valeur des histoires, à l’été 2022 [1, 2, 3].
Et aussi à la série de textes que j’ai commencée récemment, inspiré par des d’objets trouvés (le plus souvent sur la grève, à Saint-Denis-de la Bouteillerie).
Le texte ci-dessus (le trésor), en particulier, parce que je trouve qu’il fait un clin d’œil amusant au premier texte de la série, qui aborde le thème de la réparation des choses brisées.
Les autres textes de la série Objets trouvés sont ici : 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9… (et sûrement d’autres à venir!).
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J’ai aussi adoré découvrir les projets photographiques de Geneviève Thibault, et en particulier J’habite au 148. Quelle belle idée…
« une manœuvre artistique qui consiste à visiter à l’improviste les personnes qui vivent au 148 [de différentes rues] »
Ça m’a rappelé une idée que j’avais proposée aux enfants, il y a quelques années… celle de faire connaissance avec nos voisins téléphoniques… en changeant le dernier chiffre de notre numéro — plus 1 et moins 1 :
« Bonjour, je me présente… on est voisin de numéro de téléphone… ».
On ne l’a jamais fait.
Geneviève Thibault, elle, est allée au bout de son idée. J’admire ça.
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Tout ça pour dire que j’ai encore une fois trouvé la visite du Centre d’art très inspirante.
Une idée folle m’est même furtivement passée par la tête: je pourrais peut-être, un jour, moi aussi, qui sait, y proposer quelque chose…
Pourquoi pas?