Livres et Internet

Un texte court, mais important, de Hugh McGuire, sur O’reilly RadarThe line between book and Internet will disappear:

The secret […] is that an .epub file is really just a website, written in XHTML, with a few special characteristics, and wrapped up. It’s wrapped up so that it is self-contained (like a book! between covers!), so that it doesn’t appear to be a website, and so that it’s harder to do the things with an ebook that one expects to be able to do with a website. EPUB is really a way to build a website without letting readers or publishers know it.

But everything exists within the EPUB spec already to make the next obvious — but frightening — step: let books live properly within the Internet, along with websites, databases, blogs, Twitter, map systems, and applications.

5 réflexions sur “Livres et Internet

  1. en effet, un fichier epub, c’est un site Web, et quiconque a déjà joué dans du HTML peut très bien se débrouiller dans la mise en page d’un epub.

    j’aime bien la conclusion de hugh, et j’ai hâte de le rencontrer au BookCamp, y seras-tu, Clément?

  2. pour moi, la phrase importante ce n’est pas ce qui concerne l’epub, mais son incise : « just a web site »

    j’ai l’impression que mon chemin de tous ces derniers mois c’est de percevoir de plus en plus indissociable l’activité site et la lecture dense

    sans doute aussi c’est ce qui nous sépare – très malheureusement – des éditeurs papier dans l’aventure actuelle, puisque le livre assumait la très noble lecture « dense », mais laissait la part « séculière » (ou curseur temps court?) création aux revues, radio, ou autres instances de terrain, et laissait l’articulation, la médiation lecture dense/lecture de flux, info, débat, aux instances de « presse » (chaque maison d’édition a son service de « presse »)

    et donc le site, le creusement, la circulation de site à site comme des éléments pour moi tout aussi essentiels que ce que nous avons à creuser et inventer dans l’ergonomie de la page, le portage nomade, la bibliothèque personnelle – en tout cas un des éléments les plus fascinants de la mutation actuelle, avec les mêmes timidités probablement, mais une respiration du site avec les contenus lecture dense (je sais, Clément, que tu n’aimes pas le mot « contenu », mais j’ai de plus en plus de réticence, de mon côté, au mot « livre » pour l’objet numérique, et là ça rejoint le billet que tu cites…)

    corollaire accessoire: on ne demande pas plus à notre activité web, création, résistance, travail tout court, d’assurer notre vie matérielle qu’on ne le demandait à nos livres et nos éditeurs papier – mais maintenant que les circuits de diffusion s’inventent avec quelque crédibilité, dans ce « just a web site » la nouvelle renverse : nos sites, ou parties de nos sites, peuvent devenir oeuvres diffusées tout aussi bien que ces formes closes permettant plus d’écart et de temps, que nous nommons encore livre, et qui en appellent de plus en plus, retour à l’epub, à la même complexité technologique qu’on savait atteindre dans le livre papier

    et l’amitié du 12 matin, puisque journée d’hier en partage avec ceux qui en furent les témoins directs

  3. et prolongement logique chez Virginie citant Christian Fauré:

    « Le monde actuel des livres numériques n’est qu’une transistion vers un écosystème de l’édition de livres numériques connectés qui ne ressemblera en rien au monde des livres dans lequel nous vivons aujourd’hui.»

    http://www.archicampus.net/wordpress/?p=801

    (et comme par hasard, tout ça se passe de blog à blog!)

  4. @F bon
    Le billet de Hugh McGuire va dans le bon sens, à cela près que sa définition d’un « web site » me paraît lourdement déficitaire : certes certains sites peuvent fournir a minima les services/fonctions évoquées.

    C’est sans doute ignorer les possibilités offertes — et les contraintes ou risques inhérents au nouveau medium, absence de garantie de duréée dans la référence en particulier.

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