Je suis en train de mettre la dernière main à la conférence que je dois prononcer demain matin dans le cadre du 28e colloque de l’AQUOPS. Je ne peux pas tout garder de mes recherches et explorations préparatoires.
Les quelques lignes ci-dessous sont néanmoins beaucoup trop savoureuses pour que je les laisse retomber dans l’oubli:
Ces technologies de la nouvelle vague informatique, déjà utilisées dans le monde des affaires, entreront, comme toutes les technologies jusqu’à maintenant, dans le monde éducatif… avec un certain délai. Le décalage entre l’arrivée sur le marché, de nouvelles techniques et leur emploi en éducation est, actuellement, de trois à cinq ans. On peut donc prévoir qu’en 1995, les technologies de l’intelligence artificielle seront déjà entrées dans nos écoles.
Puisque ces outils seront là et puisque nous avons encore le choix de leurs utilisations possibles, pourquoi ne pas profiter de ce répit pour fixer nos orientations dans ce domaine et préparer à la fois les applications spécifiques et les personnels
Sinon, avant longtemps, la pression conjuguée des marchands, (prouesses industrielles à l’appui), des ordinomanes, des élèves et des parents leur fera franchir les murs des écoles. Des administrateurs seront tentés de s’en servir pour optimiser l’efficacité pédagogique, c’est-à-dire pour davantage encadrer, uniformiser, robotiser, bref industrialiser l’enseignement car, il faudra bien trouver une raison autre que la hantise de l’analphabétisme informatique.
Il s’agit d’un extrait de la page 76 du rapport du Groupe REPARTIR, publié en 1990.
C’était il y a 20 ans.
Salut Clément, j’ai écouté ta conférence sur le Web. Si tu passes par le salon des exposants… viens faire un tour!!! Tu sais où me trouver…