J’ai publié la semaine dernière un texte qui a suscité de nombreuses réactions sur Facebook, concernant le prix des livres.
Pour poursuivre la réflexion, je garde trace ici de cet article publié dans les Échos — que j’ai vu circuler abondamment sur les réseaux sociaux, le plus souvent sans commentaires ou analyse.
L’article dit que pour la première fois en 2013, les ventes de livres imprimés aux États Unis ont été majoritairement faites par le Web (ventes en ligne par rapport aux ventes en magasin). C’est une tendance lourde qu’il est effectivement important de comprendre.
L’article souligne aussi que la valeur des ventes de livres numériques on stagné, en valeur, en 2013 (toujours aux États-Unis)… et cela, malgré le fait que 512 millions de livres numériques de plus ont été vendus par rapport à 2012… parce que le prix de détail continue de baisser, notamment sous l’influence des pratiques commerciales d’Amazon.
512 millions de livres vendus de plus et aucune différence de chiffre d’affaires pour les éditeurs — et pour les auteurs…
Si on me dit que c’est dans l’intérêt des lecteurs / des consommateurs…
Je répondrai:
— À court terme. Peut-être.
—
Mise à jour: Sur Twitter, Bruno Boutot suggère ce texte, qui s’inscrit bien dans la réflexion: Higher or lower? The challenge of newspaper pricing in print and digital.