La dernière semaine d’octobre a été marquée par un déplacement à Londres et Paris.
J’arrivais le dimanche à Londres — avec le besoin de faire le vide. À bord de l’avion, j’avais lu Meurtre à Westmount avec beaucoup de plaisir. J’avais aussi écouté, à répétition, Dusty Rainbow From The Dark.
Une idée se précisait dans mon esprit depuis quelques jours: 2015 sera une année pour apprendre à avancer dans l’adversité. «Il faut que j’apprenne à avancer malgré les désaccords, à bien vivre avec ça, à ne pas trop douter — à consulter, sans pour autant me remettre chaque fois en question sur le fond. C’est un apprentissage que je dois faire pour réaliser mes aspirations professionnelles et politiques.»
J’ai marché presque 20 km dans Londres. En plus de courir 5 km dans Hyde Park avec Christian. C’est mardi qu’avait lieu la présentation qui justifiait notre présence à Londres… et elle s’est très bien passée. On croise les doigts.
Ensuite, direction Paris par l’Eurostar. J’étais ravi de pouvoir saluer pour une deuxième fois cette année la statue de John Betjeman à la gare Saint-Pancras. Deux jours de rencontres avec des clients et des partenaires, actuels et potentiels. Un peu de temps avec des amis aussi. Je me suis également accordé le temps d’un repas dans le petit restaurant indien de la rue du Père-Guérin qui est devenu au fil des ans mon lieu de prédilection pour réfléchir à mes défis professionnels.
À quelques mètres de l’entrée du restaurant, un bout carton m’attendait au sol, sous la lumière d’un lampadaire: « Ceci est une pancarte ». Quand Magritte s’invite chez MissTic…
C’est ravi de ma semaine que j’ai repris l’avion pour Québec le vendredi matin. À mon arrivée, c’était l’Halloween… et il y avait douze ados dans la maison.
C’est vraiment un pur bonheur de voir les amis de ses enfants s’intégrer les uns aux autres autour d’un bon repas ponctué d’éclats de rire.
Une réflexion sur “Ceci est une pancarte”