Le Soleil publie ce matin un texte d’opinion pour lequel Louis-Frédéric Gaudet a tenu la plume et auquel j’ai donné un petit coup de main. 39 autres personnes s’y sont spontanément associées. Le HuffPost l’a aussi publié il y a quelques jours (avec l’amabilité d’ajouter la liste complète des signataires au bas du texte).
Il n’y a pas de grandes vedettes parmi ces signataires, mais tous sont animés par le même sentiment d’urgence que les 200 personnalités qui ont cosigné un cri d’alarme pour la planète, hier dans le journal Le Monde. Radio-Canada s’en est d’ailleurs fait l’écho.
«De très nombreux autres combats sont légitimes. Mais si celui-ci est perdu, aucun ne pourra plus être mené.»
La formule est efficace, et je pense que c’est une idée qui fait rapidement son chemin de toutes sortes de façons.
J’entendais justement hier quelqu’un de très engagé dire dans un podcast qu’il est toujours en faveur de l’indépendance du Québec, mais qu’il réalise que cet objectif n’a pas de sens si on n’aborde pas prioritairement la question de l’environnement et du réchauffement climatique.
Je suis d’accord — et je suis chaque jours un peu plus convaincu qu’il va falloir pour ça oser repenser notre démocratie et la façon de faire la politique.
Si on veut faire de la politique autrement j’ai une proposition: refuser que la fin justifie les moyens et considérer que les moyens déterminent la fin.
@Laurent: est-ce que tu ne crois pas que cela signifie aussi de s’imposer de nouvelles façons de faire la politique. Les moyens, c’est aussi ça — si on ne change pas les moyens, on n’arrivera pas à obtenir de nouveau résultats, du moins pas significativement différents. Qu’est-ce que tu en penses?