J’avais très mal digéré une récente chronique de Patrick Lagacé au sujet du réchauffement climatique.
Il revient sur le sujet ce matin avec un texte intitulé Désolé d’être défaitiste.
Le texte commence comme une simple suite du déplorable texte, mais se termine de façon beaucoup plus stimulante. Tellement que je trouve finalement le titre de la chronique bien mal choisi…
Ce n’est pas du défaitisme que Patrick Lagacé décrit. Au contraire! C’est un éveil — c’est le constat (que pas mal de monde fait actuellement, je pense) qu’il va falloir déplacer nos espoirs (et nos énergies) sur d’autres terrain politiques si on veut sortir de l’impasse / de ce qu’il présente comme la source du défaitisme.
Il va falloir arrêter d’attendre des politiciens qu’ils nous trouvent des solutions aux problèmes environnementaux (entre autres).
Il va falloir imaginer nous-même les solution et les mettre en oeuvre à petite échelle, localement, mais avec détermination. Il va falloir multiplier les exemples, identifier les meilleures idées, exiger des pouvoirs publics d’investir pour en faire des modèles, et les répliquer ailleurs afin d’en étendre la portée.
Il est de plus en plus urgent de renverser la logique: mettre la politique au service de la mobilisation plutôt que l’inverse.
Utopique? Je ne crois pas. Mais ça reste à démontrer, c’est vrai. Beau défi.
J’adhère à la conclusion de Patrick Lagacé: c’est probablement au niveau municipal que la dynamique politique/démocratique va devoir se modifier en premier pour qu’y s’passe enfin ce qu’y devrait s’passer.
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Photo: Alouette, une oeuvre de Brandon Vickerd, réalisée dans le cadre des Passages insolites, Québec 2018.
Aider moi à mieu comprendre svp ,pourquoi par exemple l’auteur donne t’il l’exemple du maire ferrandez?