Le rôle de l’imagination

Plusieurs de mes lectures convergent depuis quelques jours… ou peut-être est-ce mon attention qui est particulièrement sélective. Et c’est sans compter sur les amis qui me proposent des textes en réaction aux extraits que je leur partage

Alors, voilà — quelques simples copier-coller pour conserver la trace de certaines de ces lectures.

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Extrait d’un texte de Rebecca Solnit, dans The Gardian, découvert dans l’infolettre Sentiers:

« The skills of real-world superheroes are solidarity, strategy, patience, persistence, vision and the ability to inspire hope in others. The rescuers we need are mostly not individuals, they are collectives – movements, coalitions, campaigns, civil society. Within those groups there may be someone with an exceptional gift for motivating others, but even the world’s greatest conductor needs an orchestra. One person cannot do much; a movement can topple a regime. We are sadly lacking stories in which collective actions or the patient determination of organisers is what changes the world. »

Ça m’a fait penser au Petit manuel de résistance contemporaine, de Cyril Dion, et au film Qu’est-ce qu’on attend, de Marie-Monique Robin.

Je mets ça aussi en relation avec le plus récent texte de Rob Hopkins: Creating space for community imagination.

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Suggéré par un ami: extrait d’un échange de Bruce Sterling dans le State of the World 2023.

« Something else will turn up. I don’t know what it is yet, but, « when you can’t imagine how things will change, things change in ways that are unimaginable. »

I’m old enough now that, in retrospect, I can understand that most of the things that really pleased me were things that I didn’t imagine and I couldn’t foresee. You don’t need to be anxious about the inherent uncertainty of life; the future is unwritten, trend isn’t destiny. You need a certain open-field looseness in the spine-ankles-and-kneecaps there. It’s how to live. It’s fun, even.»

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Et dans la suite de ma lecture des livres de Sylvain Tesson, ici, dans Petit traité de l’immensité du monde:

« Or, l’une des vertus du bon wanderer est de ne rien attendre du chemin qu’il emprunte. À chaque pas il cueille les émotions, il se gorge de nouveautés, mais il n’essaie pas de trouver des correspondances entre ce qu’il découvre et ce qu’il espérait trouver. Il se garde bien d’évoquer trop souvent le souvenir de l’ancien temps sachant qu’il n’éprouvera que de la nostalgie à comparer le présent et le passé. Car le monde qu’on a sous les yeux sera toujours moins beau qu’une photo sépia ou que sa description dans une chronique ancienne. »

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