Où tu vas quand tu dors en marchant?

Samedi dernier, le 26 mai. Soirée magique à Québec.

Nous sommes partis en famille pour marcher dans la basse ville de Québec. Nous avons stationné près du Musée de la civilisation, nous avons parcouru la rue Saint-Paul, nous avons déambulé devant la gare du Palais, où nous avons pu apprécier la fontaine de Daudelin et les chaises de Michel Goulet.

Un peu plus loin, nous avons croisé des citoyens revendiquant un monde meilleur armés de casseroles. Des citoyens tous sourire, de tous les âges, originaires d’un peu partout dans le monde.

Un peu plus tard, nous avons pris part au Carrefour international de théâtre — et savouré intensément chaque tableau du génial spectacle déambulatoire Où tu vas quand tu dors en marchant?

C’est là que la magie a été la plus forte avec pour ingrédients une température magnifique, la foule émerveillée, les jeux de lumière, la musique, les mots, les cris.

Merci à Frédéric Dubois, et aux 130 artistes qui nous ont ravis ce soir-là — en nous faisant cadeau, en plus, de plusieurs images très fortes, pour nous aider poursuivre notre réflexion sur la société que nous mettons actuellement tant d’énergie à essayer de débloquer.

Quelques images…

J’ai vu des marcheurs déposer leurs casseroles pour échanger — longuement et de façon très civilisée — avec des passants en désaccord avec eux: la démocratie en action.

La jeunesse, la maladie, la vieillesse qui se côtoient, dans un parc, la nuit, au coeur de la ville.

La rue de toute les tentations, les discours, la tromperie — la politique, la consommation, le divertissement, les médias, les religions…

Jésus qui tente désespérément de mettre la main sur un Revello géant — inoubliable.

Intersection rue Saint-Joseph et rue Dupont — l’ambiance.

Une extraordinaire projection sur la façade de l’épicerie A. Rouleau, dans laquelle le propriétaire nous parle de ses clients — et de la réalité du métier d’épicier dans un quartier défavorisé. Une mise en scène touchante qui témoignait habilement de la grandeur de l’homme, et des solidarités qui lient ceux qui côtoient la pauvreté.

* * *

Et le clou de la soirée — qui m’a profondément ému: un ballet de personnes en chaises roulantes. Il fallait voir le sourire des danseurs, l’émerveillement de la foule, la sincérité des applaudissement, la fierté partagée…

C’était magnifique. Inoubliable.

Inspirant.

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