Conseil national — 5 (suite et fin)

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Le discours que Jean-François Lisée a prononcé pour conclure le Conseil national a entièrement porté sur le nationalisme économique.

C’est un discours qui m’a vraiment enthousiasmé — et je pense que ne suis pas le seul! C’est un discours qui pose les bases d’un travail politique qui s’annonce extrêmement prometteur  — en particulier dans une région comme la Capitale-nationale.

Il faut aussi dire que le nouveau chef a un talent oratoire exceptionnel. Il sait surprendre, susciter l’attention, faire rire et expliquer: tout à la fois! C’est pédagogique sans être trop sérieux. Il réussit à faire appel à l’intelligence en conservant son petit côté badin qui fait qu’on ne s’ennuie jamais.

Je ne ferai pas un compte-rendu exhaustif de ce discours parce qu’il sera bientôt disponible sur le Web — et qu’il mérite amplement qu’on prenne le temps de le regarder en entier (on peut, d’ici-là, consulter le communiqué de presse associé au discours).

[Mise à jour: le discours est ici]

Néanmoins, quelques éléments:

«Il est temps de redéfinir ce que ça veut dire, concrètement, le nationalisme économique.»

«Il y a dans le gouvernement Couillard une naïveté néfaste devant la réalité du monde des affaires.»

«Autour de nous sur le continent, il n’y a pas que des enfants de chœur (…) il va falloir défendre notre économie — revendiquer, établir des rapports de forces.»

«Il faut continuer à aider et accompagner de façon active nos entreprises, mais de façon plus efficace et beaucoup plus ciblée.

«Nous allons favoriser l’entrepreneuriat sous toutes ses formes. En commençant par arrêter de leur nuire.»

«On impose beaucoup trop de paperasse aux entreprises… c’est une réalité intolérable. Il faut rapidement informatiser et simplifier tous les rapports entre les entreprises et le gouvernement.»

«Il faut aussi changer la culture en vigueur à Revenu Québec, qui présume toujours de la culpabilité des entrepreneurs.»

«La concertation est au coeur du modèle économique québécois.»

«La transformation économique qui a été faite dans la région de la Capitale-nationale au cours des vingt dernières années peut servir d’inspiration pour tout le Québec.»

«On ne veut pas de péréquation, on veut notre part des investissements efficaces dans l’économie canadienne — ou, comme le disait Dédé Fortin: « passe-moi’ puck pis j’vas en compter des buts.« »

«Nous allons toujours faire confiance au dynamisme des entrepreneurs.»

Ce sont seulement quelques-uns des passages qui ont particulièrement retenu mon attention. J’ai hâte de voir ce que les médias en auront retenu de leur côté!

***

C’était mon dernier texte pour ce Conseil national.

Je suis content d’avoir décidé de partager de cette façon notes et premières réflexions.

Je l’ai fait pour favoriser une communication spontanée, avec les collègues militants, mais aussi dans une volonté d’ouverture — avec les curieux et avec ceux qui souhaitent redécouvrir le Parti Québécois.

Pour démystifier aussi, un tant soit peu, ce genre de grands rendez-vous politiques qui sont au coeur de notre démocratie.

Ç’a été d’autant plus agréable que la fin de semaine a été particulièrement réussie… et très stimulante!

Prochaine étape: se plonger dans une lecture attentive de la proposition principale (je compte partager éventuellement certaines notes de lecture)  — et se préparer à en débattre… pendant les huit prochains mois.

On a un peu de temps devant nous…

Voir aussi: 

Une réflexion sur “Conseil national — 5 (suite et fin)

  1. « On impose beaucoup trop de paperasse aux entreprises…Il faut rapidement informatiser et simplifier tous les rapports entre les entreprises et le gouvernement… Il faut aussi changer la culture en vigueur à Revenu Québec qui présume toujours de la culpabilité des entrepreneurs…»

    Je ne peux que souhaiter que ces bonnes idées soient appliquées rapidement. Vous pointez là une  »attitude gouvernementale » qui devrait être corrigée dans plus d’un département.

    Selon mon expérience avec les programmes d’aide sociale et de solidarité sociale, il serait tout aussi urgent, sinon plus vu la précarité des gens qui utilisent ces services, de changer cette attitude nuisible. Il est nécessaire de réduire la paperasse, faciliter l’accès aux services, cesser de considérer les gens comme des fraudeurs. La très grande majorité des gens qui demandent ces services ne le font pas par choix, au contraire, parce qu’ils sont mal pris et ont un besoin pressant d’une aide financière minimale. Vous seriez surpris de toutes les démarches nécessaires, de tous les papiers à remplir et des délais d’attente pour obtenir quelques dollars qui ne suffisent jamais à remplir les besoins de base.

    Je lis votre blogue depuis les élections à la chefferie du Parti Québécois. Merci pour vos réflexions et commentaires intelligents, ils nourrissent l’espoir qu’il y a moyen d’améliorer les choses.

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