Mettre l’épaule à la roue

J’ai participé la fin de semaine dernière au congrès du parti québécois. C’était mon premier congrès politique. J’y étais inscrit comme délégué de la circonscription de Louis-Hébert.

J’y suis allé guidé par un profond engagement démocratique. Parce que je pense qu’il y a des limites à déplorer l’état de notre démocratie. Il y a des moments où il faut rejeter le cynisme et mettre l’épaule à la roue pour que les choses changent.

Cela m’a fait le plus grand bien de voir la démocratie en action. Pendant trois jours nous avons débattu des centaines de propositions. Nous avons argumenté, nous avons amendé, nous avons voté; encore et encore. Quelques propositions ont retenu toutes l’attention des médias, mais toutes avaient leur importance.

La démocratie ce n’est pas seulement voter lors des élections. C’est un processus continu. C’est la recherche du bien commun et l’acceptation des compromis qui l’accompagnent inévitablement. Au cours de la fin de semaine, j’ai voté en faveur de plusieurs propositions. J’ai voté contre quelques-unes aussi. Et je suis fier, et solidaire, de l’ensemble.

En revenant de Montréal, j’ai eu envie de redire à mes enfants que la démocratie ce n’est pas le spectacle désolant que nous offrent certains politiciens. La démocratie c’est surtout ce qu’on fait tous les jours, dans nos familles et dans nos milieux de travail, en parlant avec conviction de ce à quoi on croit et quand on se relève les manches pour le voir se réaliser.

C’est dans cet esprit que j’ai repris le travail hier… convaincu que développer une entreprise comme De Marque, c’est aussi une manière très efficace de bâtir un pays.

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