Lu dans Le Soleil, ce matin:
«Nous sommes dans une ère politique marquée par la paralysie partisane» — Michael Bloomberg
Ça résume bien mon état d’esprit par les temps qui courent. Et mon inquiétude. Parce qu’il reste peu de temps pour trouver une issue à cette impasse d’ici les élections de 2018.
Une chose m’apparaît évidente: ce n’est pas dans une surenchère de partisanerie, ou en polarisant inutilement les défis auxquels le Québec est confronté, que nous allons pouvoir changer la dynamique politique actuelle. C’est aussi une des raisons qui m’a amené à quitter Facebook pour l’été — pour m’éloigner des excès partisans et essayer de réfléchir autrement.
Les partis politiques servent bien sûr à quelque chose — ils sont peut-être même plus indispensables que jamais si on veut échapper aux écueils du chacun pour soi. Sauf que pour rester pertinents, ils vont devoir se renouveler — ou à renouveler leurs façons d’agir.
Il est fort probable que les partis qui ne le réaliseront pas à temps subiront le même sort que le Parti socialiste et Les Républicains, en France.
Je crois encore que le changement d’approche est possible. Et je continue d’y travailler… mais le temps presse!
Aussi, à ce sujet:
- Réinventer les partis politiques, sur le blogue de Jacques Attali le 19 juin 2017
- L’appel du changement (et les commentaires sous le texte), publié ici, le 17 juin 2017
- Susciter l’adhésion, publié ici le 10 avril 2017
- Retrouver sa légitimité, publié ici le 17 décembre 2016
- Des discours plus constructifs, publié ici le 11 août 2016
- Réenchanter la politique, publié ici le 11 juin 2016
- La politique, pourquoi?, publié ici le 26 mars 2016
Et je m’arrête là dans la remontée des archives pour aujourd’hui, mais j’ai retrouvé dans les derniers jours des textes dans le même esprit aussi loin qu’en 2004…
J’ai fait le pari depuis dix ans de me retrousser les manches et de plonger au coeur du système pour essayer de contribuer à le changer un peu. Je ne regrette pas et je continue… mais le moment est probablement venu de m’interroger: est-ce que mes efforts ont porté fruit? À la hauteur de l’énergie que j’y ai consacré? Et est-ce qu’il est réaliste d’espérer faire davantage?
Il nous faut donner le coup déterminant avant la prochaine élection.