
Le temps file — encore et encore. Les feuilles tombent. Les jours raccourcissent. Le climat politique est tendu. La pandémie continue. Mais on tient bon!
Semaine de débat présidentiel aux États-Unis. De vote aussi — beaucoup beaucoup de vote par anticipation, en particulier chez les jeunes. Signe positif pour une démocratie autrement bien malmenée. Signe d’espoir? Je reste optimiste pour le 3 novembre.
Semaine de tension sur le front lexical aussi avec les débats provoqués par la réaction de certains étudiants au choix des mots utilisés par une professeure de l’université d’Ottawa.
Le débat m’a semblé bien mal engagé en début de semaine avec des excès de toute part. Mais en lisant les journaux aujourd’hui je me dis qu’il finit par prendre le bon bord: celui de la nuance et de l’humilité.
La nuance, comme nous y invite Boucar Diouf.
L’humilité, comme en fait preuve Patrick Lagacé, dans LE texte à lire aujourd’hui, à mon avis.
Les textes sont très nombreux dans les journaux à ce sujet — avec des points de vue plus complémentaires que contradictoires. Ils nous offre de quoi réfléchir. Parce qu’il ne s’agit pas de se faire une idée sur le sujet, mais de cultiver une réflexion continue, individuelle et collective, sur tout ça.
Pour s’engager dans une réflexion — avec une perspective réellement progressiste: pour faire advenir un progrès, réel.
Asséner des opinions ou condamner sans appel ne nous mènera à rien de bon, comme le décrit si bien Sarah Silverman.
Finalement, je trouve que la semaine nous a permis de progresser, collectivement, sur cette question infiniment délicate. Je trouve ça encourageant.