Entre l’utopie et la réalité

C’est étrange.

J’ai été silencieux ici très (trop?) longtemps parce que je manque de temps pour mettre de l’ordre dans mes idées personnelles… me contentant pour le moment d’absorber, de noter, d’emmagasiner. J’en ai plein les yeux, plein le coeur, plein la tête.

Et voilà précisément que c’est cette difficulté de trouver du temps pour réfléchir qui me ramène ici.

Parce que mon blogue est le meilleur outil dont je dispose pour m’accompagner dans mes réflexions.

Parce que je l’ai modelé ainsi; parce qu’il m’est personnel… tout en me reliant à des gens qui ont manifesté de l’intérêt pour réfléchir avec moi.

Évidemment, le problème quand on reprend l’écriture après autant de temps, c’est de savoir par où commencer, parce que forcément, les sujets ne manquent pas…

Cette fois, quand je cherche un fil conducteur entre toutes les idées, embryonnaires, qui me passent par la tête depuis quelques semaines, il y a un texte qui occupe une place privilégiée. Il s’agit d’un texte de François Dubet, lu dans Libération, le 12 janvier.

Dans ce texte intitulé Redoutable égalité des chances, le sociologue aborde sans complaisance le caractère utopique (voire illusoire) du concept d’égalité des chances qu’il estime, par ailleurs, indispensable pour le bon fonctionnement (et le développement) d’une société démocratique.

Pourquoi utopique?

« …tout devrait nous conduire à être prudent en la matière car, après tout, l’ensemble des recherches sociologiques conduites en France et ailleurs montre que ni l’école ni le marché du travail ne parviennent à effacer les effets des inégalités sociales. »

« …l’égalité des chances constitue notre horizon de justice central, qu’elle est la fiction sur laquelle nous continuons à imaginer qu’il est possible de construire des inégalités justes. Un enseignant peut être révolté par les inégalités sociales qui pèsent sur les performances de ses élèves, il n’empêche qu’il est «obligé» de croire à l’égalité des chances quand il note leurs copies… »

« L’orgueil des élites issues des compétitions économiques et scolaires montre aisément que l’égalité des chances peut être, à la fois, une forme de justice et une manière de légitimer de plus grandes inégalités puisque celles-ci sont produites par un principe indiscutable. Dès lors, l’égalité se retourne contre elle-même. »

« …si nous méritons nos succès et nos échecs, nous ne méritons pas forcément les vertus et les handicaps qui nous font triompher ou échouer. »

« Même juste, l’égalité des chances implique mécaniquement qu’il y ait des vaincus… »

Pourquoi nécessaire?

« …il est évident que, dans les sociétés démocratiques affirmant l’égalité fondamentale des individus, l’égalité des chances est la seule manière de produire des inégalités justes, c’est-à-dire des inégalités tenant au mérite de chacun, à son travail, à sa vertu et à sa liberté puisque chacun doit être libre de mettre son propre mérite à l’épreuve. »

« …l’égalité des chances ne vise pas à produire une société égalitaire, mais une société dans laquelle chacun peut concourir à égalité dans la compétition visant à occuper des positions inégales. »

« La lutte pour l’égalité des chances ne peut pas faire l’économie du combat pour la réduction des inégalités sociales, des inégalités des positions et des ressources… [c’est] la seule façon d’offrir des garanties et une égalité sociale fondamentale à ceux qui échouent dans la compétition égalitaire, fût-elle juste. »

« Pour être juste et vivable, une société ne peut se réduire à cette sorte de compétition permanente et d’autant plus permanente qu’elle serait juste, à une société dans laquelle chacun ne serait que l’entrepreneur de lui-même. Pour cette raison, la justice ne consiste pas seulement à réduire les inégalités de position, elle conduit aussi à faire que ces positions soient les meilleures possibles en permettant à chacun de construire la vie qui lui semble bonne. »

Pourquoi avoir choisi ce texte?

Parce que d’une certaine façon, il rassemble plusieurs convictions qui me servent à articuler mes préoccupations sur la ville comme une cité éducative (plus présentes et alimentées que jamais), sur le rôle de l’école (que je découvre sous de nouveaux angles), sur la place du matériel didactique et des « technologies numériques » (plus que jamais au coeur de mon quotidien) dans un projet éducatif « libérateur et solidaire ». Il fait aussi clairement écho à plusieurs des observations (parfois étonnantes!) que je fais sur l’évolution de la situation politique à Québec, au Québec et au Canada.

En effet, quand je lis, j’entends et je vois, malgré la distance, les discours simplistes de plusieurs politiciens; quand je m’indigne (en privé, pour le moment) de plusieurs décisions qui se prennent dans ma région; quand je lis avec effroi certains discours sur la réforme scolaire; et quand je constate que la tactique fait office de valeurs pour plusieurs partis et mouvements politiques qui devraient animer l’espace public dans le but de « tirer la société vers le mieux »… je me dis que c’est très juste (et nécessaire) aujourd’hui d’affirmer, comme le fait François Dubet dans ce texte, que malgré les contraintes auxquelles la réalité nous confronte, et en dépit des résignations temporaires qu’il est parfois nécessaire d’accepter, il faut continuer d’affirmer les valeurs qui nous guident, de formuler des utopies et d’oeuvrer avec détermination à rallier les gens autour des idées qui en découlent. À défaut de le commenter de façon plus complète dès maintenant, notons que c’est également dans cette perspective que j’ai lu avec grand intérêt la récente réflexion de Philippe Meirieu sur le rôle des enseignants à l’horizon 2020.

En d’autres termes, ce qui apparaît dans un premier temps contradictoire peut n’être en fait qu’un méandre sur la trajectoire qui doit nous mener vers une destination projetée. Évidemment, il n’y a rien comme avoir clairement en tête cette destination pour accepter les détours auxquels la vie nous convie…

Il me semble qu’en cela le travail des enseignants et celui des animateurs de l’espace public se rejoignent clairement parce qu’ils impliquent dans les deux cas d’être en mesure de formuler des projets dans lesquels les gens à qui ils s’adressent pourront s’engager avec suffisamment de conviction pour accepter les efforts et les sacrifices que leur réalisation peut impliquer.

C’est aussi — dans une tout autre perspective — le défi qui se pose à moi ici pour les prochains mois. Je m’en réjouis.

Normand Baillargeon, polémiste

Note: le texte suivant a été rédigé en collaboration avec Mario Asselin, en réaction à une entrevue qui nous avait tous les deux fait réagir et au sujet de laquelle nous étions tous les deux sollicités pour réagir.

Une autre entrevue avec Normand Baillargeon qui nous a mis hors de nous, au sujet de la réforme, hier à Indicatif Présent.

Baillargeon apporte quelques points de vue intéressants, mais fait preuve d’une étonnante malhonnêteté intellectuelle en laissant entendre que la recherche en science de l’éducation est unanime à « célébrer » l’enseignement explicite et à condamner toutes autres pratiques pédagogiques… Il est aussi à la limite de la malhonnêteté lorsqu’il sous-entend que « la réforme c’est faire des projets »; encore cette ritournelle! Nous aurions tellement aimé qu’il explique concrètement comment il aurait été possible « d’expérimenter et d’évaluer la réforme avant de commencer à l’appliquer ». Plusieurs des études auxquelles il a fait référence (notamment Follow Through) sont aussi l’objet de polémiques depuis de nombreuses années, ce qu’il s’est bien gardé de mentionner.

Tout cela est particulièrement paradoxal venant de celui qui a signé l’indispensable Petit cours d’autodéfense intellectuelle.

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Plaidoyer pour une école refermée sur elle-même!

Invraisemblable discussion entre Jacques Dufresne et Normand Baillargeon à Indicatif présent ce matin. Je classe ça dans le pur délire marqué par la confortable négation de la réalité. Je n’en reviens tout simplement pas! Peut-être que je suis trop sévère, mais je n’ai pas le goût de maquiller ma première impression… pas pour le moment du moins.

Un extrait de Jacques Dufresne:

« Une école c’est une cité dans la cité et les murs de cette cité doivent être défendus […] Une personne qui entre dans une école sans être désirée, c’est la barbarie qui rentre dans l’école. On ne peut pas faire l’école si les murs de l’école ne sont pas protégés. Il n’y aura pas la paix requise et c’est pour ça qu’une autre des caractéristiques de nos écoles, l’ouverture sur la rue ou sur la vie, est quelque chose de catastrophique à mes yeux. L’école doit être centrée sur elle même, centré sur un idéal de savoir et d’humanité, et protégée contre les assauts de la rue. […] Je le dis au sens strict et au sens métaphorique. Il faut que l’école soit une espère de sanctuaire […] sinon c’est la rue qui va prendre le dessus… »

Je pourrais difficilement être plus en désaccord. Sur cet extrait et de façon plus générale. Sur la comparaison que Baillargeon fait entre la « formation à l’entrepreneuriat » et la société stalinienne aussi. De mon point de vue, tout ça n’est que pur délire. Et que dire de l’affirmation selon laquelle « l’ouverture au monde » comporte de grands dangers d’endoctrinement des enfants… Et les alternatives alors?

Et que dire, encore, de l’odieuse prétention de Dufresne selon laquelle « quand on est brillant actuellement on hésite à aller étudier en sciences de l’éducation »? Incroyable, non?

Tout cela est sordide, dit Dufresne. Une calamité, ajoute Baillargeon. Je pense plutôt que ce sont toutes ces affirmations à l’emporte-pièces qui sont sordides. Déplorables. Condamnables. Parce qu’elles ne font rien pour aider les éducateurs qui tous les jours, sont concrètement sur le terrain, avec les enfants, ceux qui ont de la facilité et tous les autres. C’est un discours paternaliste, certainement aussi « déconnecté» que ceux qu’ils prétendent pourtant dénoncer.

Merde!

Faudra que j’y revienne pour élaborer un peu au lieu de juste réagir, peut-être trop subitement. Mais c’était impossible de faire autrement… D’autant plus que je respecte pourtant, d’autres parts, les deux interlocuteurs de cette invraisemblable discussion. Re-merde!

Cultiver le goût d’entreprendre à l’école

Cultiver le goût d’entreprendre à l’école: c’est le thème du Forum d’automne de la Fondation de l’entrepreneurship, pour lequel j’ai accepté avec grand plaisir de prononcer la conférence inaugurale, le 20 octobre prochain.

Cultiver le goût d’entreprendre? Qu’est-ce que cela signifie?
Et le faire à l’école? Qu’est-ce que ça peut bien impliquer?
Et comment ces questions devraient nous interpeller comme éducateurs?

Parmi les pistes que je compte explorer, il y a celle du rôle (et du potentiel!) des technologies de l’information et de la communication pour développer ce goût d’entreprendre.

Parce que je crois que l’ordinateur (et les réseaux qu’il rend possible) change profondément le rapport qu’on entretient avec notre milieu… et que cela est au coeur notre capacité d’entreprendre… et peut-être aussi du goût qu’on peut avoir à le faire.

La culture du logiciel libre, par exemple, n’est-elle pas justement une invitation à voir le monde différemment, à s’y voir comme un entrepreneur plutôt que comme un consommateur?

À développer dans les prochains jours.

Proximité, diversité et engagement

Je suis particulièrement fier du travail qui a été accompli au cours des dernières années par les membres du conseil d’établissement de l’École du Versant, dont je fais partie.

Il en a fallu des heures de discussion et de concertation — avec les parents, les enseignants, les autres personnels, la direction d’école, etc. — pour en arriver à un document comme celui que nous avons déposé ce soir en audiences publiques (et ceux qui l’ont précédé).

Proximité, diversité et engagement — trois principes pour une école publique de qualité

Ce n’est encore bien sûr qu’un point de départ à bien des égards… mais le simple fait que nous puissions maintenant affirmer aussi clairement les valeurs autour desquelles nous souhaitons voir se développer nos écoles, ça me réjouit beaucoup!

Rendez-vous avec la police?

François s’interrogeait il y a quelques jours sur la présence des policiers dans les écoles. Quelques personnes ont soulevé à la suite de son texte des inquiétudes au fait que les enfants puissent « s’habituer » à l’omniprésence des forces de l’ordre — et pourquoi pas l’apprécier? voire la désirer?

Je lis dans l’Infobourg ce matin que c’est le 16 octobre que se déroulera cette année la Journée d’identification des enfants, organisée par le Réseau Enfants Retour, la Gendarmerie Royale du Canada et la Sûreté du Québec, notamment. On peut lire dans le texte que:

« La journée s’adresse aux parents qui ont des enfants de 0 à 12 ans. Entre 10h et 15h, ils pourront rencontrer une équipe de policiers et de bénévoles qui sera sur place pour donner des conseils de sécurité. Ils pourront surtout obtenir gratuitement le carnet d’identification de leur(s) enfant(s), avec photo couleur et empreintes digitales. »

J’aimerais évidemment que le travail de la police soit facilité advenant la disparition d’un de mes enfants. Mais est-ce que je rends vraiment service à mes enfants en banalisant la prise de leurs empreintes digitales et leur photographie par la polices? En les accompagnant moi-même pour que la police rassemble un mini-dossier à leur sujet?

Si je suis mal à l’aise avec l’idée que les douaniers américains puissent prendre mes empreintes digitales par simple mesure de précaution — comme ils projettent de le faire bientôt, même (!) avec les Canadiens — pourquoi est-ce que j’aurais moins de réserves au sujet de mes enfants. Parce que je fais plus confiance à la SQ ou à la GRC qu’au FBI ou à la CIA? Hum… Décidément, c’est une idée qui me rend inconfortable.

Ce serait bien étonnant que je me rende chez McDo, le 16 octobre, pour un rendez-vous avec la police. Je prendrai plutôt le temps de revoir avec mes enfants quelques règles de prudence et de sécurité. En famille.

Engagement social, éducation et politique

Je suis tiraillé depuis quelques semaines au sujet du temps et de l’intérêt que je porte au monde de l’éducation et au monde politique. Parce que pour une foule de raisons, ces deux univers convergent actuellement, au coeur même de mon quotidien. Et je ne vois pas qu’il en soit autrement dans les prochains mois. Or, dans la vie, il faut savoir faire des choix, le temps étant limité.

Je m’interrogeais particulièrement depuis quelques jours…

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Le territoire que l’on construit soi même…

Je reprends, pour archivage, de larges extraits d’un texte de Bruno Devauchelle, animateur au CEPEC Craponne (France). J’ai, par ailleurs, découvert avec plaisir que celui-ci tenait maintenant un carnet Web dans lequel il regroupe (enfin!) ses principaux textes.

Celui-ci s’intitule Internet, une arme de guerre

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Que pensent-ils de l’éducation

Il y a quelques jours, Pier-André Bouchard Saint-Amand réfléchissait tout haut sur son carnet Web en rapport avec la présente course à la chefferie du Parti Québecois.

Comme il a été très engagé au sujet de l’éducation au printemps (il était président de la FEUQ au moment de la grève étudiante), je me suis permis de suggérer à la suite de son texte qu’il pourrait être intéressant de formuler collectivement une série de questions sur l’éducation et de l’adresser par la suite à l’ensemble des candidats. Cela nous permettrait peut-être de les forcer à aborder les thèmes qui nous sont chers… et, pourquoi pas, de faire éventuellement une grille de leurs réponses.

L’idée semble lui avoir plu, alors j’ai réactivé l’espace wiki d’Opossum (un peu fouetté par la réactivité exemplaire de Sacco, dans un autre dossier, plus tôt cette semaine!) et j’ai préparé une page destinée à recevoir les idées de chacun. C’est ici.

Ma première contribution a pris la forme d’une courte liste de thèmes qu’il me semble important d’aborder. Je poursuis par ailleurs ma réflexion au sujet des questions, parce que je souhaite que nous soyons à la fois originaux et audacieux à cet égard: il me semble qu’il faut à tout prix éviter une approche trop conventionnelle!

Investir d’abord dans les enfants

La dernière lettre de Louis Bernard m’a séduite. Le texte est simple, le point de vue innovateur, la prise de position claire et courageuse.

« …on continue malheureusement de penser que les CPE ont été créés pour les parents (on parle encore de «garderies»), alors que c’est d’abord pour les enfants que ce réseau existe. Les CPE ne sont pas des services de garde, mais des services essentiels d’éducation.

Les CPE doivent donc cesser d’être les parents pauvres du système pour en devenir le secteur privilégié. Le même raisonnement vaut pour le niveau primaire : c’est durant les premières années de scolarisation que l’on peut donner aux enfants l’aide dont ils ont besoin pour développer leurs capacités d’apprendre. […]

Un peuple qui croit en son avenir se doit d’investir d’abord dans ses enfants. »

On entre peut-être (enfin) dans la période où les candidats à l’investiture du Parti Québécois proposerons des idées concrètes! Je le souhaite.

Modifications au calendrier scolaire

J’ai appris aux nouvelles ce soir qu’à l’instar de quelques écoles albertaines, l’école Roberta Bondar, d’Ottawa, a adopté cette année un calendrier scolaire où les vacances sont réparties autrement: un mois l’été, trois semaines à Noël, et plusieurs pauses de deux ou trois semaines en cours d’année.

La décision aurait été prise pour faciliter l’apprentissage aux enfants, qu’un congé estival de deux mois ne servirait pas (perte du rythme, oublis, etc.).

Je me demande si des écoles québécoises ont fait semblable réflexion. Je m’interroge aussi sur ce que ça implique d’un point de vue logistique.

Je fais l’hypothèse que notre calendrier scolaire est basé sur les périodes où les familles avaient besoin des enfants pour les travaux de la ferme. Est-ce correct? Est-ce encore un calendrier pertinent? Pour quelles raisons?

François sur l’école communautaire

François élabore sur le modèle de l’école communautaire auquel je faisais référence hier. Il soulève plusieurs bonnes questions.

J’y reviendrai dans les prochaines heures, je pense qu’il est important de faire du chemin sur cette « nouvelle » au cours des prochains jours et des prochaines semaines.

Tout se passe comme si le ministère voulait faire une « consultation informelle » sur le sujet au cours de l’été et annoncer ses orientations peu après la rentrée (ça ressemble à un ballon politique quoi…).

Écoles communautaires

Belle surprise en ouvrant Le Soleil ce matin: un article de Violaine Ballivy qui nous apprends qu’un groupe de travail recommande au ministère de l’Éducation d’adopter rapidement une politique spéciale pour favoriser le développement d’écoles plus communautaire. J’y crois.

« Mandaté à l’issue du Forum des générations, le groupe de travail a publié une vingtaine de recommandations sur l’avenir de l’école communautaire au Québec […] « Une école communautaire vise à faire de la réussite des jeunes un engagement social » en mobilisant les parents, le personnel de l’école et les partenaires du milieu communautaire, social, culturel, municipal, gouvernemental… »

Le site du ministère présente le rapport complet du groupe de travail, que je vais m’empresser de lire dans les prochains jours. Commentaires à suivre donc.

Le document tombe d’autant plus à point qu’il vient mettre de l’eau au moulin pour un mémoire que je dois écrire pour le conseil d’établissement de l’école du Versant, qui reposera essentiellement sur trois principes: l’école de quartier, une école qui favorise la mixité et une école qui favorise qu’on s’y engage.

C’est stimulant tout ça.